Il est 11h, vendredi - et je pense avoir bien travaillé cette semaine car je suis épuisée d’enthousiasme.
Cela a été une bonne semaine - je me suis approprié un instrument (attracteur de Lorenz), j’ai débloqué sur OSC et j’ai revisité la documentation pour parfaire ma compréhension. J’en sors un album, qui est plus un artefact de mes accomplissements qu’autre chose.
Creusons un peu plus…
J’ai pris le temps de revisiter les tutoriels d’absolute beginners et cela m’a fait progressé dans ma compréhension de Csound et de la synthèse sonore. J’en suis encore au début, je réalise de façon aïgue tout ce qu’il me reste à apprendre pour maîtriser ces concepts - mais je sens aussi que j’en suis capable !
J’ai produit un mini-album, qui sert plus de souvenir personnel que d’autre chose. Je trouve ça important de garder trace de ma progression, et je trouve que rien ne bat la publication comme moyen d’archivage… Bref, c’est peut-être simplement que mes méthodes d’archives personnelles ne sont pas adéquates !
J’ai pu commencé à m’approprier l’attracteur de Lorenz en tant qu’instrument, et j’ai débloqué sur comment connecter Python à Csound par le biais de OSC, bien que je ne suis pas aussi avancée que j’aimerais.
Est-ce que je veux faire de la data sonification ? De la musique algorithmique ? De l’art sonore ?
Je dirais plus “musique conceptuelle”, mais ça n’existe pas.
Pourquoi ce terme ?
Ok, je n’aime pas dire musique: ça donne des attentes de rythme, de composition, de tempo, et ça m’embête plus qu’autre chose.
Mais est-ce de l’art sonore pour autant ? Est-ce le son que j’explore ? À mes yeux non, c’est le potentiel mapping entre des données et un instrument créé sur mesure qui m’intéresse.
Donc ce n’est pas tant le résultat esthétique du son, mais le concept entourant sa création qui le rend intéressant. D’où le terme de musique conceptuelle!
Qu’en est-il pour la suite des choses ?
Tout d’abord, j’aimerais continuer la documentation sur le processus de création, en réalisant une vidéo sur ce que j’ai appris cette semaine.
Ensuite, il faudra continuer le travail entâmé avec OSC.
Et puis, je pense suivre un cours, en ligne, de synthèse du son pour acquérir de bonnes bases de connaissances, et pouvoir avancer de façon plus structurée dans mes explorations sonores.